Cannabis médical : Betralif passe en phase 2

Unique en Outaouais, Betralif conçoit des produits de cannabis destinés au marché médical pharmaceutique ainsi qu’à la recherche. L’usine, qui est située à L’Ange-Gardien, peut enfin passer à la phase 2 de son développement. En collaboration avec BBL Construction, l’entreprise entend plus que doubler la superficie de ses installations, passant de 11 340 pieds carrés à 29 000 pieds carrés. Petite incursion dans ce projet d’envergure aux défis multiples, avec Marc St-Arnaud, président, et Vincent St-Arnaud, directeur des opérations.

« La mission de Betralif, c’est de contribuer au bien-être humain. Nous faisons la culture de cannabis médical pharmaceutique afin de fournir des huiles, des isolats, des distillats ou un produit sec à une tierce partie, qui le transformera en dérivé de cannabis. En gros, avec nos multiples licences de Santé Canada et nos partenaires, nous sommes en mesure de cultiver, d’acheter, de transformer et d’exporter nos produits. Ils sont destinés au marché médical pharmaceutique », explique Marc St-Arnaud.

Le projet, qui mijote depuis 2014 dans la tête de Marc et Vincent St-Arnaud, a finalement pu obtenir les licences nécessaires de culture et de transformation en 2021. On se doute que l’entreprise, très spécialisée, a connu plusieurs embûches, à commencer par la construction de son usine.

La première pelletée de terre

Le président raconte : « En septembre 2019, ce fut la première pelletée de terre avec BBL Construction. Ça avait été un immense défi, trouver le terrain ! Au final, nous avons été bien accueillis par la municipalité de L’Ange-Gardien, et BBL a su être à la hauteur de nos attentes. » Marc St-Arnaud a été très impressionné par le déroulement du projet, qui a nécessité une expertise environnementale bien particulière. « Il faut avouer qu’il n’y a pas beaucoup de projets comme ça chez nous. L’équipe de BBL, particulièrement Sylvain et Isabelle, est exceptionnelle. Souvent, ils nous proposaient des solutions auxquelles nous n’avions même pas pensé ! »

L’usine de Betralif est un vrai bunker. Elle est constituée d’une coquille en métal, alors qu’à l’intérieur, on retrouve des panneaux réfrigérés pour garder un contrôle environnemental strict. Chaque salle individuelle doit être préservée à 27 degrés Celsius et 60 % d’humidité. Comme l’entreprise fait la culture de plantes, un équipement sophistiqué et fonctionnel en tout temps est requis ; des systèmes HVAC, de gestion des eaux et de l’air bien précis doivent être utilisés. « Notre salle électrique équivaut à 30 00 ampères ! On pourrait fournir une petite ville en alimentation électrique au complet. Évidemment, nous avons une génératrice sur place », ajoute Vincent St-Arnaud. Il faut également noter que Betralif tente de diminuer au maximum son empreinte environnementale, en recyclant 90% de l’air et 65% de l’eau utilisée.

BBL Construction, un allié dans la création de l’usine spécialisée.

Vers le marché international

La phase 2, qui implique un agrandissement majeur de l’usine dans les prochains mois, annonce un accroissement de la production chez Betralif. Cette production sera destinée au marché médical pharmaceutique ainsi qu’au secteur des biotechnologies. Marc St-Arnaud précise : « Nous travaillons en formule B2B, donc nous produisons, achetons et vendons nos produits aux entreprises qui détiennent des licences de vente, de transformation et de recherche. »

L’objectif est de s’ouvrir aux marchés internationaux. Le président explique que pour y arriver, il faudra non seulement répondre aux normes GPP (Good Production Practices) du Règlement sur le cannabis, mais aussi aux normes GMP (Good Manufacturing Practices), qui sont encore plus restrictives dans certains pays.

Des défis constants

Depuis ses débuts, Betralif a dû se battre pour faire reconnaître son expertise dans le cannabis médical thérapeutique, et ne pas être associé au cannabis récréatif. Marc St-Arnaud rappelle d’ailleurs que « les propriétés du cannabis peuvent être bénéfiques dans de nombreuses conditions médicales comme l’épilepsie, la sclérose en plaques ou les maux chroniques. On pense aussi aux effets apaisants pour les gens qui sont aux prises avec de l’anxiété, de l’insomnie ou qui vivent un grand stress à cause d’un cancer, par exemple ».

Sans aucun doute, les défis ne manquent pas depuis 2014 pour Betralif et son équipe. Pour tout ce qui a trait à l’élaboration et à la construction des infrastructures, BBL a su se démarquer et devenir un véritable allié dans la confection d’un projet unique en Outaouais.


Vitrerie de la Vallée, usine agrandie, projet, BBL Construction

Vitrerie de la Vallée double la superficie de son usine

Une usine à la fine pointe de la technologie avec de nouveaux équipements. Davantage de bureaux. De grands espaces de travail. BBL Construction a débuté les travaux de la nouvelle usine de Vitrerie de la Vallée afin d’augmenter leur production, leurs capacités de stockage et leur capacité de répondre à une demande croissante où les délais sont toujours plus courts. L’entreprise familiale y déménagera au printemps 2022.

Fondée par Guylain Courville, Vitrerie de la Vallée a vu le jour en 1994. L’entreprise se spécialise dans la fabrication et l’installation de produits du verre au niveau résidentiel, commercial et industriel.

« Notre marque de commerce est le service à la clientèle », explique Marie-Josée Frenette, directrice des services administratifs et des ressources humaines. Pour continuer de fournir ce service à la clientèle personnalisé et efficace, la nouvelle bâtisse prévoit de doubler la superficie des locaux, ce qui permettra d’accroître le nombre de projets d’envergure. »

La nouvelle usine couvrira 30 000 PC. Si l’ancienne se distingue par sa construction originale et inclinée tout en fenêtres, la nouvelle repousse encore plus les limites de l’impression sur verre en faisant appel à la sérigraphie.

« Chaque fenêtre aura son propre design, décrit Frédéric Courville, directeur des projets commerciaux. Notre graphiste travaille sur un design unique qui sera projeté sur plusieurs pans de murs. Il y a un seul fournisseur en impression numérique au Québec, alors le verre extérieur sera encore plus novateur. »

Une nouvelle construction, à l'image de la vision d'entreprise

Vitrerie de la Vallée planche sur la relève de l’entreprise familiale, afin d’intégrer les idées des jeunes. Le virage numérique et environnemental fait partie de la planification stratégique à long terme.

« L’innovation est au cœur de nos préoccupations pour les prochaines années, souligne Mme Frenette. Notre future construction comprend un verre isolant de qualité supérieure et des matériaux durables, à l’image de notre souci de l’environnement. Nous utilisons plusieurs véhicules électriques et nous prévoyons de convertir entièrement la flotte. Nous numériserons tous nos dossiers et nous maximiserons les outils électroniques sur les chantiers ainsi que dans l’atelier. Nous analysons les options pour recycler le verre, mais les options sont limitées au Canada sur ce plan pour le moment ».

Une collaboration de longue date avec BBL

Vitrerie de la Vallée travaille avec BBL construction depuis plusieurs années. « Nous sommes des sous-traitants pour de nombreux projets de BBL, résume Mme Frenette. Nous avons notamment réalisé la fenestration du Quai de la Fantaisie, de Cuisi-N-Art et de Vision industrielle. Nous apprécions notre collaboration, car l’équipe veille à respecter les délais, elle est efficace et prévoit les coups. » M. Courville renchérit : « L’équipe est organisée, disponible et professionnelle, on sait toujours à quoi s’attendre. On s’appelle souvent, on n’est jamais en attente de suivis. On leur fait confiance! »

Que réserve l'avenir?

La construction de la nouvelle usine va bon train. Les empattements de fondation sont faits et BBL construction travaille sur les murs de la fondation. Le déménagement est prévu au printemps 2022.

Entre-temps, les projets cumulent. « Nous avons demandé un permis de garderie et nous sommes à l’étape de l’évaluation, raconte Mme Frenette. Cette garderie permettra de prendre soin de nos employés, en favorisant un meilleur équilibre entre le travail et la famille. Nous sommes chanceux, nous pouvons compter sur une équipe dévouée et loyale. Comme plusieurs employés seront retraités d’ici quelques années, nous avons un grand besoin de main-d’œuvre qualifiée. La formation est aussi un grand défi, y compris les mises à jour afin de respecter les différentes réglementations. »


Groupe Gestion Chelsea, La Trappe à fromage, Polo Vélo, Projet, BBL Construction.

Le Groupe Gestion Vallée dévoile son nouveau projet au cœur de Chelsea

La Trappe à fromage et Polo Vélo ouvriront leurs portes à l’hiver 2022.

De gauche à droite: Gilles Joanisse de la Trappe à fromage, Michel André de Gestion Vallée, Claude Bélec de Gestion Vallée, Sébastien Boudreau de Polo Vélo et Alex Joanisse de la Trappe à fromage

Le Groupe immobilier Gestion Vallée, qui œuvre en gestion immobilière et développement, est fier de dévoiler son nouveau projet au cœur de Chelsea. Situé au plus haut point du centre de Chelsea, ce projet commercial et résidentiel deviendra certes un point de repère et un lieu de rassemblement pour les résidents, touristes et villégiateurs de la grande région de l’Outaouais. La construction de grande envergure de 19 000 pieds carrés sur deux étages débutant dans quelques jours comprendra des locaux commerciaux, ainsi que des condominiums résidentiels de luxe à l’étage.

« L’ouverture du complexe se fera au cours de l’hiver 2022, annonce le président Claude Bélec. Nous accueillerons entres autres la Trappe à fromage et Polo vélo. Nous tenons à remercier les partenaires de ce projet : BBL, A4, Sagenex, LCA, BDC, PME internotaire et RCGT. Il s’agit d’une première collaboration avec BBL construction qui s’avère fructueuse. »

Au cœur de Chelsea, le projet fera belle figure, avec ses grandes terrasses, le design des suites résidentielles haut de gamme et l’aménagement intérieur contemporain. Une station de réparation de vélo et des supports à vélo se trouveront à l’extérieur, tout près de Polo Vélo. De grandes fenestrations, du revêtement en bois et des bornes rechargeables pour autos électriques complèteront la facture visuelle.

Fiche du projet :

193 ch. Old Chelsea

19 000 PC sur 2 étages

4 logements résidentiel et 6 locaux commerciaux


Bois, matériau, qualité, BBL Construction

3 raisons surprenantes pour lesquelles choisir le bois

Depuis quelques années, on note un engouement pour l’utilisation du bois dans les constructions résidentielles et commerciales. Et ce n’est pas pour rien ! Ce matériau naturel et vivant présente des avantages incomparables. Voici 3 raisons surprenantes pour lesquelles BBL Construction entend privilégier le bois pour ses projets immobiliers.

Le bois, c’est bon pour la santé !

Le bois a des effets notables sur la santé et le bien-être. Simon T. Bellavance, de CECOBOIS, rapporte qu’« en plus d’être chaleureux, la présence dans notre environnement induit un état de relaxation et aide à réduire le stress. » Physiologiquement, on note même une baisse de la pression artérielle et du rythme cardiaque.

« D’un point de vue social, on reconnaît aussi que le bois influence les interactions sociales et le niveau d’activité », souligne M. Bellavance. La concentration et l’attention s’en trouvent renforcées. Imaginez l’impact sur votre famille ou dans votre milieu de travail.

Le bois résiste bien au feu

Malgré les idées préconçues, les constructions en bois massif ont un degré de résistance au feu impressionnant. Les gros éléments comme le lamellé-collé ou les 8x8 carbonisent en surface, mais le centre s’en trouve préservé.

M. Bellavance donne un exemple éloquent : lors d’un incendie, une poutre en acier perd 50 % de sa charge structurale en 18 minutes, alors qu’il en prend 52 minutes pour une poutre de lamellé-collé. C’est une énorme différence ! Le bois massif apparaît donc comme un matériau fiable et prévisible en cas de feu.

Le bois permet de réduire l’empreinte environnementale

Le bois est issu d’une ressource renouvelable. Il permet de réduire notre empreinte environnementale de plusieurs façons :

  1. En tant qu’isolant thermique, il améliore l’efficacité énergétique ;
  2. Lorsqu’on analyse le cycle de vie d’une poutre de lamellé-collé, de béton armé ou d’acier, le bois ressort grand vainqueur : il produit beaucoup moins de gaz à effet de serre que les deux autres ;
  3. Lorsqu’on compare la poutre de bois massif au béton armé ou à l’acier, elle est la seule à séquestrer du carbone !

Le bois n’a pas fini de nous étonner. Même le Code national du bâtiment du Canada s’apprête à permettre des projets immobiliers d’envergure à base de bois, reconnaissant son impact et ses particularités dans les milieux de vie. À l’ère où la lutte contre les changements climatiques est inévitable, les commerces, les maisons et les bureaux mettant en valeur ce matériau naturel devraient être de plus en plus visibles dans les prochaines années.

Sources :

Atelier sur les systèmes préfabriqués de construction en bois – Bois stratifié croisé – Mass timber, présenté le 27 mai 2021 par le CREDDO, en collaboration avec Cecobois, Collectif Bois et l’Association de la construction du Québec (ACQ).

La biophilie ou les effets bénéfiques du bois


Cuisi-n-art, Projet, Virage 4.0, BBL Construction

Cuisi-n-art, projet à la fine pointe de la technologie

Cuisi-n-art a fait un virage 4.0 dans la construction de sa nouvelle usine d’envergure. Nous sommes fiers de les avoir accompagnés dès le début de ce projet clé en main dans le quartier industriel près du boulevard de l’Aéroport.

BBL : Comment s’est déroulée la collaboration avec notre équipe?

Cuisi-N-Art : Dès le départ, BBL s’est dévouée dans le dossier. Nous avons senti leur ouverture d’esprit à construire un bâtiment à notre image. Autant la section salle d’exposition que l’usine 4.0 ont des particularités propres. La Covid n’a pas facilité nos communications. Malgré tout, j’ai senti une très grande disponibilité de la part de l’équipe, par exemple pour répondre à nos questions. L’équipe était très à l’écoute et très conciliante. C’était important vers la fin de finaliser la chaine de production pendant la construction. Les étapes de construction étaient donc complexifiées afin de continuer à opérer les machines!

BBL : Parlez-nous de vos technologies avant-gardistes.

C : Le concept « Industrie 4.0 » fait référence aux technologies numériques pour rendre les activités de fabrication plus agiles, souples et mieux adaptées aux besoins des clients. Cela permet à long terme une amélioration de la productivité, une réduction des coûts d’exploitation, une amélioration de la qualité globale des produits, une meilleure capacité d’innovation et une solution à la pénurie de main-d’œuvre. Mais cela vient avec un cout! Les chaines de production d’armoires, c’est très complexe.

Grâce à notre technologie à la fine pointe, nous sommes avant-gardistes au Québec et parmi les leaders au Canada.

BBL : Quelles sont les mesures apportées pour favoriser l’environnement?

C : L’usine utilise la lumière naturelle. Nous avons un système de récupération de chaleur : en hiver, la chaleur est redistribuée dans l’usine et en été, elle sort dehors pour éviter le surchauffement. L’usine a des planchers chauffants pour assurer un climat tempéré. Nous utilisons un éclairage avec des ampoules DEL.

Notre production essaie de limiter au maximum les pertes grâce aux machineries. Avec la manipulation physique d’humains, on perdait et brisait énormément de matériaux. Dans la chaine de production par exemple, nous avons un récupérateur de bran de scie. Notre empreinte écologique sera donc réduite à long terme.