Luc Tessier Équipe

4 : 30 du matin. Luc Tessier se rend au chantier, assigne les employés aux missions de la journée, puis se trouve un endroit pour travailler. Les joints, la peinture, les planchers, la gestion et la commande de matériel n’ont plus de secrets pour lui. Et il ne changerait pas de travail pour rien au monde!

Le moins qu’on puisse dire est que Luc Tessier est loyal. Au travail avec Sylvain Bertrand depuis 23 ans, il adore son boulot. « J’ai travaillé pour la compagnie de mon frère en peinture, on construisait des meubles. Puis j’ai gravi les échelons pour devenir contremaitre. Je passe tous les lundis matin au bureau avec les factures, les rapports et les heures travaillées des employés. Sinon je suis toujours sur le terrain. »

De gros projets et de beaux défis

Luc est fier de tous les projets qu’il a menés. « C’est certain que l’église orthodoxe d’Ottawa était un projet très impressionnant et différent, tout comme la citation patrimoniale à Hull. Le 120 rue Portage est un projet très long et complexe, avec 20 000 pieds de planchers d’époxy métallisés, mais c’est motivant! C’est plus le fun que des boites carrées. »

Il se rappelle aussi avoir particulièrement apprécié peinturer les étages de la tour de bureaux à l’arrière du Home Dépôt avec de la peinture scintillante, des boules multicolores dans un fusil à peinture.

Un rôle de mentor

Luc est responsable d’organiser le travail de façon sécuritaire. Il coordonne les horaires et s’assure que les employés adoptent des comportements sécuritaires. « Ça se passe bien avec les gars. Même si on a une grande pénurie de la main-d’œuvre et que les gars vieillissent, on a la chance d’avoir une équipe travaillante et compétente. »

Travailler avec les nouvelles générations comporte son lot de défis. « Les jeunes ne sont pas comme nous autres! On répète beaucoup, il faut être attentif, empathique et bienveillant. Aux jeunes qui débutent, je leur conseille de s’armer de patience et d’écoute pour réussir. »

Luc prévoit travailler encore longtemps pour BBL, tout en rêvant à une semi-retraite. «Je n’ai pas l’intention de partir! Mais je caresse le rêve d’avoir un jour un condo dans le Sud et de jouer au golf pendant quelques mois par année. »