Avant de travailler chez BBL Construction, Luc Girard a touché à tout. « J’ai commencé au pic et à la pelle, puis j’ai monté les échelons », raconte le surintendant. Après plus de 30 ans dans le domaine, il est toujours aussi passionné de construction. La preuve ? En plus de ses nombreux projets professionnels, il a bâti quatre maisons et il est en train de terminer son chalet.

Retour sur son parcours

« J’ai débuté comme journalier en Ontario sur de petits chantiers. J’ai passé 10 ans en tant qu’entrepreneur général, puis je suis devenu contremaître pour les systèmes intérieurs », explique Luc Girard. J’ai poursuivi comme surintendant pour Labrosse and Gibson, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus assez de boulot. 

Tout au long de sa carrière, il a été amené à travailler sur des projets variés, tels que des condos (Junic), l’hôpital de Gatineau (Ed Brunet), le parc Lansdowne à Ottawa ainsi qu’un immeuble de 26 étages de High-tech à Kanata.

« Le contrôle de la qualité est différent entre le Québec et l’Ontario. J’ai beaucoup aimé la façon de faire en Ontario, car les normes de sécurité sont plus élevées via des inspections réglementaires multiples », ajoute le surintendant d’expérience. Au Québec, c’est à l’entrepreneur général qu’incombe le contrôle de qualité. Sur mon chantier, BBL Construction m’en a attribué la responsabilité à titre de surintendant.

Les dernières étapes de la construction de Destination Vanier

Avec BBL Construction, il s’occupe actuellement des phases 6, 7 et 8 de Destination Vanier. Le projet est sur le point d’aboutir, car le dégel printanier permettra de commencer les travaux civils de bordures, trottoirs, asphalte et terrassement. « Ces 3 phase seront finies à l’été 2022, précise Luc Girard. Ce sont des édifices faciles à gérer, si je compare avec les bâtiments en hauteur sur lesquels j’ai travaillé dans le passé ».

Se lever de bonne heure

Le matin, Luc Girard se lève à 5 h. Il va au chantier et fait le tour des bâtiments pour s’assurer que tout est prêt. Son équipe de travail arrive sur les lieux à 6 h. « Pour être un bon surintendant, il faut aimer être sur le chantier. On doit être ferme et imposer nos limites, car on doit amener les sous-traitants dans une direction précise », explique-t-il.

Une pâle relève

Celui qui aime les défis observe toutefois qu’il y a peu de relève dans la construction. « Quand ils sortent de l’école, les jeunes ne connaissent que ce qu’il y a sur leur papier. Je remarque qu’ils ne sont pas habitués à travailler physiquement. L’été, il peut faire très chaud, et l’hiver, très froid… Ils viennent de commencer et demandent le même salaire que nous. Moi, j’ai fait de tout avant d’en arriver là ! », souligne le surintendant. Bref, il y a définitivement de la place pour une relève motivée et prête à travailler fort.

Après une longue carrière dans le domaine, Luc Girard songe à prendre sa retraite d’ici quelques années. Il envisage même de faire des rénovations sur sa maison. Comme quoi, quand on est passionné, ce n’est pas facile de s’arrêter !

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